L’effet Léonard

Louvre-Expo Vinci (1)

Le 24 février dernier, l’Expo Léonard de Vinci a fermé ses portes. Succès total pour cet événement avec plus d’un million de visiteurs.

Malgré le contexte social, j’ai pu être présente au Louvre le vendredi 24 janvier.

Louvre-Expo Vinci (2)

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En plus de mon attirance pour ce lieu historique avec sa pyramide « magique » -et cette atmosphère si particulière à la nuit tombée, presque envoûtante-, je suis une inconditionnelle de Léonard, je lis beaucoup d’ouvrages qui le concerne et petit à petit, il m’est devenu familier.

En janvier 2019, j’avais déjà vu l’Expo Léonard de Vinci à la Sucrière à Lyon, plus orientée sur les inventions et les prouesses techniques de ce visionnaire.

Au début de la visite (libre) de l’Expo, un petit livret noir était à la disposition des visiteurs, que je conserve comme une relique !

Quelques mots et quelques photos.

« … La révolution léornadienne tient en quelques mots. Afin que ses figures possèdent, dans un espace infini constitué d’ombre et de lumière, la réalité de la vie, il apprit à leur donner, par l’invention d’une liberté graphique et picturale sans pareille, la nature du mouvement. Afin qu’elle sache traduire la vérité des apparences, il voulut faire de la peinture la science universelle du monde physique. Ce fut l’aurore de la modernité, dont la grandeur a surpassé, dans la conscience contemporaine, la noblesse de l’Antiquité.

Dans l’exposition sont présentées les réflectographies infrarouge de plusieurs peintures de Léonard de Vinci, à la même échelle que l’oeuvre originale. Cet examen scientifique permet de révéler le dessin sous-jacent à base de carbone, c’est-à-dire le tracé de la composition posé par l’artiste sur la préparation de son support, qui sera ensuite recouvert par les couches de peinture. Léonard changeant souvent d’idée au cours de l’exécution picturale, on peut découvrir dans ces images ses premières pensées et les modifications qu’il y a apportées.

La réflectographie infrarouge restitue aussi les premiers stades du travail de modelé des carnations, par la construction des transitions d’ombre et de lumière, exercice dans lequel l’artiste excella. » (guide offert à l’entrée de l’Expo)

La déambulation libre se faisait autour de 179 « visions » de l’oeuvre de Léonard de Vinci et quelques autres artistes -certaines oeuvres n’étant pas formellement attribuées à L de V- en 4 étapes : Ombre, lumière, relief / Liberté / Science / Vie.

Impossible de tout mémoriser avec mon tél portable. Pour mieux comprendre, un parallèle (réflectographie infrarouge et tableau) autour de deux peintures très connues, La Belle Ferronnière et Saint-Jean Baptiste et la réflectographie de La Joconde

68 et 67 / 176 et 175 / 132

Louvre-Expo Vinci (9)

A mon retour à O. j’ai repris le hors-série de Télérama et j’ai pu encore mieux comprendre les subtilités et les « signes » laissés par Le Vinci.

Etrange sensation, forcément, de voir les « dessous » de ces oeuvres. Et même si je savais que l’Artiste retouchait pas mal ses peintures, je n’imaginais pas toutes ces étapes préalables.

Décidément, Léonard de Vinci n’arrêtera pas de m’étonner et de me donner l’envie de le « décortiquer » encore et encore !